Lars, comment s'est passée ta préparation de saison ?
En fait, l'hiver a été super. J'étais bien sur la bonne voie, j'ai eu un super camp d'entraînement en Afrique du Sud avec l'équipe nationale, puis à nouveau avec l'équipe Thömus maxon. Là, je me suis senti très bien et les premières courses se sont très bien passées - j'ai même pu gagner la Swiss Cup à Gränichen.
Et ensuite, tu es allé au Brésil pour le début de la Coupe du monde ?
Avant cela, je suis malheureusement tombée et je me suis fait une belle coupure au tibia. Cela m'a un peu mis à l'écart. Au Brésil, le premier short track était assez mouvementé et j'étais toujours un peu coincée. Mais je me sentais bien et j'ai fini 14ème. 18ème au cross-country - ça ne s'est pas bien passé, il me manquait la fraîcheur nécessaire. Mais tout était proche et à la fin, il ne me manquait qu'une minute sur le vainqueur. J'étais déjà content. Mais pas le deuxième week-end. J'ai chuté sur le short track et je n'ai rien pu faire sur le XC - je ne sais pas si j'étais à 100% physiquement.
Et quel rôle joue Paris ?
Oui, ce serait déjà un grand objectif, bien sûr. Mais il n'y a que deux places de départ par nation et la qualification chez nous est assez dure. Actuellement, même après le Brésil, personne n'est encore sûr d'être sélectionné. Tout sera décidé à Nove Mesto. Nous voulons tous remporter la coupe du monde et obtenir la cerise sur le gâteau, le ticket pour Paris.
Avec Mathias Flückiger et Vital Albin, tu as des "concurrents" extrêmement forts à tes côtés, même dans l'équipe Thömus Maxon. C'est la deuxième année que tu fais partie de l'équipe. Comment ça se passe ?
Très bien ! Je suis toujours méga content. Même si nous n'avons pas eu un départ parfait au Brésil, l'ambiance est super - et Alessandra Keller a porté haut les couleurs chez les femmes en terminant quatrième et Luke Wiedmann en terminant cinquième chez les moins de 23 ans. Nous sommes tous très positifs pour la saison.