Nino Schurter et Julien Absalon à la lutte
© Bartek Woliński/Red Bull Content Pool
VTT

5 conseils pour moins souffrir dans les côtes

Les montées sont les moments les plus pénibles à vivre une fois sur la selle. Mais on peut vous aider à surmonter ça !
Écrit par Richard Bennett
Temps de lecture estimé : 3 minutesMise à jour le
Julien Absalon et Nino Schurter en pleine côte

Julien Absalon et Nino Schurter en pleine côte

© Bartek Woliński/Red Bull Content Pool

Que vous soyez un pur pratiquant de cross-country ou bien un pilote qui a envie de mériter ses descentes, vous souffrez toujours un peu en côte. Sachez une chose : quiconque vous promet de vous apprendre à franchir les montées facilement est un charlatan.
Mais il existe cependant quelques trucs à savoir pour moins souffrir en côte. Et on va vous les donner parce qu'on est des gens sympas, histoire de vous la jouer Loïc Bruni.

1. Pédalez. Beaucoup.

La cadence de vos coups de pédales peut avoir un réel impact sur votre performance pendant les longues ascensions. Une faible cadence tire plus sur vos muscles et vous fatiguera beaucoup plus vite. Pédaler plus vite vous permettra d'axer la pression sur le coeur et les poumons, ce qui vous fera tenir plus longtemps. Ajustez vos braquets pour mouliner un peu plus que d'habitude. Cela vous fera bizarre au début mais vous verrez rapidement la différence. Vous serez plus frais au moment d'aborder la descente qui suit !
Sabine Spitz à Cairns en 2016

Sabine Spitz à Cairns en 2016

© Bartek Woliński/Red Bull Content Pool

2. Adoptez un coup de pédale fluide

Les cyclistes sur route grimpent sur des surfaces planes et peuvent donc bombarder. Mais les vététistes doivent faire avec des racines, des pierres et toutes sortes de choses qui peuvent gêner. Les professionnels du cross-country sont sans doute les cyclistes qui ont le coup de pédale le plus léger. Et pour cause, appliquer de la pression à l'aide d'un mouvement parfaitement circulaire vous aide à franchir les obstacles.
Julien Absalon devant son public

Julien Absalon devant son public

© Bartek Woliński/Red Bull Content Pool

3. Réglez la pression de vos pneus au poil

C'est un détail qui fait toute la différence. Trop de pression dans le pneu signifie une réduction de la surface de la gomme en contact avec le sol... donc une perte d'adhérence quand le terrain s'élève. À contrario, un pneu trop peu gonflé sera plus facilement sujet aux crevaisons. Il vous faut donc trouver l'équilibre parfait. Ajouter ou enlever quelques millibars de pression peut faire toute la différence.
Emily Batty à Lenzerheide en 2016

Emily Batty à Lenzerheide en 2016

© Bartek Woliński

4. Restez collé à la la selle

Quand le terrain s'élève vraiment, il est toujours tentant de se mettre en danseuse. Problème : cette position, justifiable sur route, n'apporte pas grand chose en VTT. Elle déséquilibre totalement la répartition de votre poids sur le vélo. Restez collé à la selle, rentrez vos coudes, adoptez une position plus basse, plus proche du vélo et mettez votre poids vers l'avant du vélo. Vous voulez adopter la position parfaite ? Regardez une course de cross-country (sur Red Bull TV par exemple).
Daniel McConnell à Cairns en 2016

Daniel McConnell à Cairns en 2016

© Bartek Woliński/Red Bull Content Pool

5. Occupez votre cerveau

Quoi que vous fassiez, une côte, c'est dur. Et quand en plus elle est longue, vous avez des chances de vous mettre dans le rouge. Le truc est alors d'occuper votre cerveau pour qu'il oublie (un peu) la difficulté et la douleur. Certains pros comptent les secondes sur une minute complète. Et quand ils arrivent au bout...ils recommencent sur une autre minute. Vous pouvez aussi répéter les paroles de votre chanson préférée. Une autre technique est de se fixer des petits objectifs. Ne pensez pas au sommet de la côte, pensez au virage qui arrive. Et une fois arrivé à ce virage, pensez au suivant. Et ainsi de suite jusqu'au sommet.
Appliquez ces 5 conseils de base, et, qui sait, peut-être que vous épouserez un futur à la Loïc Bruni. Ou que vous serez, simplement, en capacité de venir à bout de vos montées sans finir farci.