Skateboard
La relève des bowlriders de Marseille
Le bowl du Prado à Marseille continue d'alimenter des générations de rippers comme Stephan Boussac.
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Checkout: Staphan Boussac
Le bowl du Prado à Marseille continue d'alimenter des générations de rippers comme Stephan Boussac.
Le fameux bowl de Marseille a été construit en 1991, il est non seulement toujours d'actualité, mais continue d'alimenter des générations de bowlriders comme Stéphane André, Alex Giraud, Julien Bénoliel, Guillaume Mocquin et Mehdi Salah, jusqu'aux jeunes loups d'aujourd'hui Vincent Matheron et Stephan Boussac. Steph n'était pas né lorsque le bowl du Prado est sorti de terre, mais c'est bien là qu'il se sent à la maison quand il est sur sa board.
Gautier Courquin a passé du temps avec lui pour capturer ses meilleures lignes là-bas, tandis que nous l'avons questionné sur la scène locale, ses réussites et ses ambitions dans le skateboard - permettez-nous de vous présenter le talent méconnu de Stephan Boussac.
Stephan Boussac - Frontside feeble
© Kevin Metallier
Stephan Boussac
© Kevin Metallier
Stephan Boussac - Frontside Air
© Kevin Metallier
Stephan Boussac - Backside Air
© Kevin Metallier
Salut Stéphan, merci de décliner tes informations personnelles, de te présenter quoi!
Salut Greg ! Pour commencer, comme tu le sais je m’appelle Stéphan. Je viens d’avoir 20 ans en juillet, j’habite à Marseille depuis toujours. Je viens d’obtenir mon bac après de longues années de galère (l’école c’est vraiment pas mon truc) et là je me lance dans une fac de sport depuis quelques semaines, on verra bien comment ça se passe, je reste optimiste.
Comment es-tu devenu skateboardeur?
Je suis devenu skateboarder un peu par hasard, enfin je n’avais pas vraiment de prédisposition à en faire. J’ai eu mon premier skate quand j'avais 10 ans. Je ne sais plus vraiment pour quelle raison, mais je me souviens que c’était une surprise, j’étais allé dans un magasin de jouets avec ma mère et c’est ce que j’avais voulu prendre, pour essayer quoi…
Penses-tu que les désormais mythiques contests Quiksilver Bowlriders ont encore aujourd’hui une influence sur le skate Marseillais?
Non je ne pense pas vraiment malheureusement… Il est vrai que les contests Quiksivler bowlriders ont rendu notre bowl mythique dans le monde du skate, de part les légendes qui y sont venues, mais aussi son ancienneté, mais aujourd’hui le skate Marseillais, notamment pour le bowl n’est plus vraiment le même. Je trouve qu’il n’y a plus les grosses sessions comme on pouvait en avoir il y a quelques années. Maintenant si tu vas au bowl et qu’il y a 5-6 skateurs c’est bien, ou alors il faut qu’on s’organise tous ensemble pour se faire une session mais ce n'est plus comme avant…
Tu as participé aux épreuves Bowl-A-Rama d’Algorta et de Bondi l’an passé, raconte-nous comment tu as vécu ces sessions avec le gratin du pool riding mondial!
Oui en effet ! Ça m’a fait plaisir de pouvoir y participer car ce sont des contests sur invitation qu’on ne fait pas comme ça…
Algorta a été mon premier Bowl-A-Rama et je t’avoue que je me suis surpris moi-même à faire une 9ème place…je n'avais aucun objectif en venant, mis à part profiter et me faire plaisir, mais bon il fallait assurer 2 runs et ça l’a fait. Quant à Bondi, c’était encore plus impressionnant…Un niveau encore plus ouf qu’à Algorta, mais bon je n’ai pas autant assuré, ça passe pas toujours, c’est comme ça le skate. Néanmoins je garde un excellent souvenir de l’Australie, en espérant pouvoir y retourner l’année prochaine !
Tu as l’intention de continuer dans cette direction et de participer à ces gros contests internationaux à l'avenir?
Oui bien sûr, si j’en ai l’opportunité j’y participerai, mais il va falloir travailler quelques tricks de rampe par contre pour faire mieux.
Et le street dans tout ça?
Alors là le street, euh…C’est pas vraiment mon domaine quoi. On va dire que j’ai les bases mais je n’en fais pas souvent, de temps en temps. Mais j’avoue que ça aide pour le bowl, je devrais en faire plus d’ailleurs, ça ne me ferait pas de mal !
Merci Steph à bientôt
Merci à toi Greg et à bientôt !