Breaking
Dans le mini-documentaire Why We Move, la bad-ass b-girl Maxime nous raconte comment elle utilise la breakdance pour inspirer les garçons et les filles à poursuivre leurs rêves.
« Tout le monde peut réaliser quelque chose, quelle que soit sa position sur l’échelle sociale », déclare Maxime dans Why We Move. L'année dernière, elle était la deuxième femme de l'histoire à participer au Red Bull BC One Belgium Cypher, la plus importante compétition de breakdance en Belgique, et elle est également devenue le visage de la ligne internationale de vêtements Red Bull BC One. Pourtant, la breakdance reste avant tout un monde d'hommes, mais cela ne dérange absolument pas Maxime.
Regardez aussi les épisodes de Why We Move de Admiracles et Tirock !
« Quand j'étais plus jeune, je voyais souvent des garçons faire de la breakdance à la gare. À l’époque, je trouvais déjà que c'était cool. Une chose menant à une autre, je m’y suis également mise. Quand je fais de la breakdance, je peux être moi-même. Je constate également que je reçois beaucoup de respect parce que je fais de la break en tant que fille. Il n'y en a pas beaucoup qui en font. Mais je suis une battante. Je remarque que j'inspire les garçons et les filles de différents environnements. Je viens moi-même d'une famille où il fallait se battre pour obtenir quelque chose. Je pense qu'il est important de faire comprendre aux autres jeunes qu’il est possible de réaliser quelque chose, quelle que soit ta position sur l'échelle sociale. À condition de croire en toi-même et de travailler dur. »
Break sur le toit
« J'habite à Bruxelles dans un petit studio. Pas l'endroit idéal pour faire de la breakdance sans casser des pots. Mais les breakeurs sont débrouillards. J'ai acheté un tapis et je m'entraîne sur le toit par beau temps. Ou avec les b-boys à Bruxelles. Il faut dire que j’aime quand on dit que je me débrouille bien ou quels sont les points à améliorer. C’est ainsi que je me suis entraînée l’année dernière avec le multiple champion Serge Lawson pour le Red Bull BC One Belgium Cypher. Je suis très fière de faire partie du top 16 belge. »
« Mes performances sont en ligne avec les objectifs que je me suis fixés. Je participe chaque année à certaines battles. Je veux constamment améliorer mes performances. D'autres battles servent à essayer de nouveaux trucs. Pour moi, gagner ou perdre ces battles n’a donc pas d’importance. C'est un état d'esprit qui marche plutôt bien pour moi. »
