Quand le Wings For Life World Run brise de nouvelles barrières
Plus de 120 000 participants dans 72 pays et 1 103 276 km parcourus en 2019 : le Wings For Life World Run continue d'écrire sa folle histoire pour mieux faire avancer la recherche.
De Casablanca à Lima, et de Tashkent à Tromso, dans le cercle polaire arctique, le Wings For Life World Run a fait des pas de géant. 120 000 athlètes (dont certains en fauteuil roulant) issus de 72 pays différents ont parcouru 1,103,276km à 323 endroits différents pour sensibiliser le public au problème des lésions de la moelle épinière. Tout en recueillant des fonds précieux.
Le départ simultané de la course a été donné à 11h UTC (Temps Universel Coordonné), et des participants de plus de 186 nationalités différentes ont ensuite tenté de tenir à distance - à l'aube ou sous la lune - les Catcher Cars lancées à leur poursuite. Certains ont fait 50km, et d'autres 390 mètres, mais 390 mètres miraculeux, comme ceux de David Mzee, ex-paralysé de la jambe gauche.
De la même façon, une partie des athlètes cavalait sous la neige en Italie, quand une autre luttait contre la chaleur étouffante (35°C) de Mumbai, en Inde. Les "App Runners", eux, avaient créé leurs propres itinéraires.
Du coté des femmes, le nouveau rythme des Catcher Cars, pilotées par des légendes du Dakar (Matthias Walkner), du saut à ski (Adam Malysz) ou de la Formule 1 (David Coulthard) nous a offert un finish trépidant. Et c'est finalement la russe Nina Zarina (à Zug, en Suisse) qui a battu Dominika Stelmach (la championne polonaise de 2017 qui courait à Rio), de 0,16km seulement. Pour un total hallucinant de 53,7km parcourus. La Croate Nikolina Šustić Stanković, troisième, a elle fini la course avec 52.9km dans les baskets.
Chez les hommes, Ivan Motorin n'a jeté l'éponge qu'après 64.37km de course. Une performance folle, qui a permis au Russe de distancer ses deux poursuivants allemands, David Schönherr et Florian Neuschwander.