Games
Les meilleures sélections de la Coupe du Monde 2018
Avec l’arrivée de la Coupe du Monde sur FIFA 18, le destin des 32 équipes engagées est entre vos mains. Mais quelles sont les meilleures, sur le jeu et sur les véritables pelouses ?
Plutôt que de passer par la case mise en vente d’un jeu dédié à la Coupe du Monde, traditionnellement boudé, EA a opté cette année pour l’ajout d’un mode spécifique sur FIFA 18 vous permettant de soulever le plus prestigieux des trophées.
Disponible gratuitement depuis le 29 mai, cette coupe vous permet de jouer toutes les sélections qualifiées, avec les 23 heureux élus par nation, ainsi qu’une liste très élargie vous permettant par exemple de faire entrer Rabiot sur les pelouses russes. Certains pays qui n’ont su obtenir leur billet pour la Russie sont également de la partie, à l’image de l’Italie, du Chili ou des Pays-Bas. Avant de vous lancer dans cette compétition sous tension, nous vous proposons de vous arrêter sur les meilleures sélections de ce Mondial 2018, sur le jeu bien évidemment, tout en s’interrogeant sur la réalité du terrain. EA a t-il vu juste ou les notes de certains joueurs faussent t-elles la donne ? La question est posée !
Neymar Jr, patron du Brésil
© EFE
Le Brésil, pour oublier le 7-1
Il y a quatre ans, à domicile, le Brésil a brutalement mis un terme à la grande fête qui animait son peuple en s’inclinant lourdement face à l’Allemagne. Un 7-1 historique, un cataclysme. Cette année, le Brésil revient plus déterminé que jamais avec des individualités qui font peur, Neymar en tête (93 sur 100 en note globale). L’ensemble du onze type et son banc dépasse les 83, ce qui est énorme, à l’exception du mal aimé Danilo qui n’atteint qu’un petit 79. C’est donc la sélection à choisir si vous aimez la samba et gagner des matchs assez aisément. Il ne vous reste plus qu’à conseiller sagement à vos amis de sélectionner l’Australie et laisser les clés du camion à Neymar, direction la correction.
Le Brésil est très fort sur FIFA 18 (87 en attaque, 85 au milieu, 84 en défense), c’est un fait, mais qu’en est-il réellement ? Difficile de donner tort à l’éditeur concernant le niveau de cette sélection. Le Brésil est LE favori de ce Mondial, s’appuyant sur un solide allié, l’orgueil, et une volonté d’effacer des mémoires ce terrible 8 juillet 2014, si cela est possible. Mais la volonté ne fait pas tout, ni même ses stars au talent à revendre. Il faut que la mayonnaise prenne. C’est le cas avec Tite, le nouveau sélectionneur, qui n’a rien perdu depuis son arrivée.
Il y a un mauvais souvenir à effacer pour les Brésiliens
© Laurence Griffiths - Getty Images
Défensivement, le Brésil ne tremble plus grâce à sa charnière Miranda - Silva et un dernier rempart XXL (Alisson ou Ederson, deux des meilleurs gardiens du monde, au choix), alors que les ailes sont le terrain de jeu de petits génies (Marcelo, Neymar, Coutinho, Willan…). Au centre, la solidité est le maître-mot, Tite s’offrant même le luxe de laisser sur le banc l’excellent Fernandinho, indispensable à City. Face aux buts, le Brésil est redoutable et s’habitue à faire trembler les filets, là où bien des nations peinent dans le dernier geste.
On voit mal qui peut leur barrer la route, même si rien n’est encore fait. Les Brésiliens peuvent se montrer sereins sur un point : aucune sélection ne semble armée pour coller un nouveau 7-1 à un bloc défensif devenu aussi solide.
VOUS AIMEREZ AUSSI
L’Espagne, de la sérénité au chaos
Sur le papier, et donc dans le jeu, l’Espagne est une des plus belles sélections de la planète. Tous les postes sont doublés par des pointures, certains poids lourds européens vont cirer le banc (Azpilicueta), barrés par quelques uns des meilleurs joueurs du monde : Ramos (90), De Gea (surcoté à 91), Thiago (88) ou encore Iniesta, Busquets, David Silva et Piqué à 87. Le reste de l’effectif est d’un excellent niveau. Prendre l’Espagne, c’est s’assurer d’aller vite, de bien faire circuler la balle et de marquer avec un joueur aimant être détesté, Monsieur Diego Costa.
Isco retrouvera Lopetegui au Real mais le perd en sélection
© EA
Sur le terrain, l’Espagne préparait ce Mondial dans la sérénité la plus totale avec Lopetegui, son indiscutable sélectionneur. Mais voilà, ce dernier s’est engagé avec le Real Madrid pour la saison prochaine et s’est vu évincé de la sélection deux jours avant le premier match de la Roja face au Portugal. Cette décision n’a guère plu au vestiaire, solidaire avec son coach si efficace. Fernando Hierro, désormais aux commandes, va devoir remobiliser son groupe et convaincre ses individualités au caractère bien trempé, Ramos en tête. Cette Coupe du Monde devient celle du défi pour une sélection espagnole qui se serait bien épargnée tel foudroyant rebondissement.
L’Allemagne, de légers doutes ?
Voilà la sélection la plus homogène de ce Mondial sur FIFA 18, avec 85 dans les trois secteurs de jeu. Tous les joueurs du onze titulaire dépassent les 84 en note globale, Neuer étant bien devant (91) ainsi que Kross et Hummels (90). L’équipe n’a pas de véritable point faible, si ce n’est Jonas Hector (79). EA a bien raison, pour tous les observateurs, la Mannschaft fait partie des trois meilleures équipes à l’aube de la compétition.
Mais voilà, tout n’est pas rose. Les matchs de préparation ont été délicats et Joachim Low semble privé de leaders évidents, Neuer revenant d’une longue blessure et Muller soufflant le chaud et le froid. Bastian Schweinsteiger, Philip Lahm et Per Mertesacker, vieux briscards et patrons du vestiaire en 2014, ne sont plus de la partie. “Et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne”, nous verrons donc bien si cette célèbre phrase de Gary Lineker se confirme une seconde fois de suite.
Griezmann, dépositaire du jeu offensif tricolore
© EA
La France, un collectif qui se cherche
Dans FIFA 18, la sélection tricolore est superbe (86 ATT, 84 MIL, 82 DEF). Équilibrée, elle profite de l’excellent niveau du Griezmann virtuel (89) et d’un solide Kanté (88). Les joueurs sont bons et notés correctement, à l’exception peut-être des latéraux Hernandez (79) et Pavard (78), un brin faiblards par rapport à leur véritable niveau. Sur le jeu, l’équipe de Deschamps est donc séduisante, ce qui est réellement aussi le cas.
Ceci dit, tout n’est pas parfait et les Bleus se cherchent encore. Les incertitudes subsistent concernant de nombreux postes, du gardien peu rassurant aux latéraux blessés, de Pogba contesté à Kanté sous-exploité. La France a donc une Coupe du Monde pour se trouver totalement et faire taire les sceptiques. Nos klaxons sont prêts à chauffer.
VOUS AIMEREZ AUSSI
La Belgique peut croire en ses Diables Rouges
Les individualités belges font peur et sur FIFA 18 de tels joueurs sont de vrais atouts. La génération dorée voit ses cracks arriver à maturité. Hazard, De Bruyne, Lukaku, Mertens, Meunier, Alderweireld, ils n’ont jamais été aussi bons ensemble. Voilà donc une sélection parfaite pour aller loin sur le jeu. En Russie aussi, la Belgique sera un véritable client, ses derniers matchs montrant un schéma tactique solide et de plus en plus efficace, notamment depuis que Dembélé a été préféré à Witsel. Quand on a un milieu défensif aussi impressionnant que le joueur de Tottenham, il serait dommage de s’en priver.
Qui ramènera la coupe au bercail ?
© EA
Le Portugal ou la Ronaldo dépendance
Le vainqueur de l’Euro 2016 a fier allure sur FIFA 18. Grâce à Ronaldo (95), l’équipe profite d’une attaque de feu même si certaines lacunes apparaissent au milieu et en défense (88 ATT, 83 MIL, 82 DEF). C’est néanmoins une équipe parfaite pour s’amuser et dominer son adversaire.
Sur le terrain, l’emballement est moindre. Ronaldo est le poumon d’une formation dont les performances sont intimement liées à celles de sa star. Or, Ronaldo ne passe pas une bonne fin de saison. Après une finale de Ligue des Champions frustrante, il semble préoccupé par son avenir au Real. Sera t-il au rendez-vous de ce qui devrait être sa dernière Coupe du Monde ? Connaissant le champion, on peut miser que oui.
VOUS AIMEREZ AUSSI
L’Argentine, la sélection de Messi
Si le Portugal repose sur les épaules de Ronaldo, c’est encore un autre niveau avec l’Argentine et Messi. Nous ne sommes donc pas surpris d’entendre le sélectionneur Sampaoli déclarer que ce n’est pas sa sélection “mais celle de Messi”. Le prodige du FC Barcelone est au coeur du jeu et plus important encore, au coeur du groupe. C’est lui qui a emmené le groupe devant la presse pour défendre Lavezzi, c’est lui qui a qualifié son équipe en claquant un triplé, c’est lui qui a accepté que Dybala soit du voyage en Russie. Ce sera donc à lui de conduire cette équipe en finale, comme en 2014.
Messi et ses lieutenants
© EA
La tâche s’annonce très délicate, les qualifications ont été douloureuses, les doutes sont légion et les nombreux blessés viennent noircir le tableau.
Sur FIFA 18, l’Argentine fait bien meilleure figure, même si certains de ses joueurs ont des notes plutôt basses, étant trop peu connus. Manette en main, vous pourrez tout de même vous appuyer sur quelques monstres, comme Messi, toujours lui (94), Higuain (88) ou Otamendi (86).
Cavani, indispensable à Paris et avec l'Uruguay
© Agencia Uno
L’Uruguay et la Colombie, les surprises ?
Terminons ce tour d’horizon des meilleures sélections du Mondial par deux nations qu’il ne faut pas sous-estimer. L’Uruguay et la Colombie partagent de nombreux points communs : des stars confirmés (Suarez, Cavani, Godín d’un côté, Falcao, Cuadrado et James Rodriguez de l’autre), des pépites en devenir et un goût prononcé pour le beau jeu très offensif. En Russie, ces deux sélections seront donc à craindre.
Sur FIFA 18, là encore, elles semblent si proches, victimes toutes les deux d’un des défauts du jeu : leurs jeunes. Encore trop méconnus, ils ont des notes presque indignes de leurs véritables prestations. Pour l’Uruguay par exemple, alors que Bentancur, Laxalt, Varela ou encore Vecino attirent particulièrement l’attention, à juste titre, ils n’atteignent pas la note de 80 sur le jeu. Voyez-y du positif : soulever la Coupe avec ces deux nations sera un défi plus relevé qu’en sélectionnant la Seleçao !