Valentin Delluc et Ugo Gerola en haute altitude
© Julien Regamey
Cinéma

La Nuit de la Glisse toujours au sommet

À quelques jours d’une nouvelle édition de La Nuit de La Glisse dans un Grand Rex qui affiche complet, Thierry Donard, son réalisateur, nous parle du projet, des tournages et du futur.
Écrit par Red Bull France
Temps de lecture estimé : 17 minutesPublished on
La Nuit de la Glisse, c’est la diffusion, chaque année, d’un film complètement fou. Sur la scène du Grand Rex (mais aussi à Biarritz, à Annecy, Thonon, Münich, Zürich et Genève), certains des meilleurs athlètes de la planète, de Valentin Delluc à Laura Enever pourront voir Human X Part II, dernier long métrage d’une longue liste réalisé par Thierry Donard dont ils sont les “acteurs”. En amont de ces soirées événements sous le signe du freeride (mais pas que), le réalisateur nous a accordé quelques minutes pour nous parler de ce projet qui fait vibrer les fans de sports extrêmes depuis plusieurs décennies.

Comment est née La Nuit de la Glisse ?

Ce projet est né à la fin des années 70, au début des années 80. À l'origine, on diffusait des films de compagnies américaines basées en Californie. Ils étaient très avant-gardistes, c’étaient des gens qu’on avait rencontré : Dick Barrymore, Bill Delaney… c’étaient les premières personnes qui montraient des images de surfers.

À l'époque, le surf était vraiment un monde à part, moi, comme je faisais beaucoup de ski, j’étais assez impliqué là-dedans. On était plusieurs, il y a une fille qui s’appelait Maritxu Darrigrand entre autres, qui a monté Roxy en Europe avec Quicksilver, et d’autres personnes. J’avais 16 ans, et on a commencé ce business, on louait des églises aux curés, on mettait un drap et on projetait des films de surfs et de ski.

D’où est venu le nom ?

La traduction du mot glisse, à l’époque, ça ne voulait rien dire. On avait un film qui s’appelait Freeride, et Maritxu, qui a vécu en Australie, à Hawaï, qui est Basque et est une des pionnières du surf en France, a dit : “La définition de freeride, c’est glisser, se laisser aller.” C’est comme ça que c’est venu. Ça a été repris par tout le monde, et c’est devenu un phénomène de société.

Le windsurf est arrivé, et ça a fait exploser La Nuit de la Glisse. On a commencé à faire nos premières productions, parce que ce que les Américains nous fournissaient, c’était devenu un peu basique, et on voulait quelque chose de nouveau. Il y a eu la série des Apocalypse, Glissestein, Hibernator et tous ces films à scénario. Ça n’avait aucun sens, mais le public se retrouvait là-dedans et c’était rigolo. Tout le monde s'habillait en fluo… on a commencé à remplir des salles de 4 000, 5 000 personnes, partout en Europe.

On a toujours eu un ADN très orienté cinéma. Mais les gens ne nous ont pas forcément ouvert la main, ils étaient réfractaires à ce côté marginal qu’on avait, comme peut l’avoir Red Bull aussi. Depuis plusieurs années, les chiffres du cinéma baissent énormément, alors que les contenus comme les nôtres gagnent en succès.

On renaît de nos cendres en fait, on n’a jamais aussi bien marché que. On a le même taux que dans les années 80, c’est assez incroyable. Là, on est complet au Grand Rex depuis une semaine, on aurait pu faire une 2e séance, voire éventuellement une 3e, mais c’était une question de dates, on voulait concentrer les choses et profiter du Grand Large (l’écran géant de la salle N.D.L.R). On a la qualité pour ça, le cinéma nous y a aidé, c’était un objectif à atteindre, on en rêvait. Pour y arriver, on s’est dit : “on va faire des films aux standards du cinéma”. On a cette philosophie là. On a été sur Netflix… là, on va bosser avec HBO… l’idée, c’est de faire vibrer les gens, au même moment, dans les salles, ensembles.

Avant le Covid, c’était impossible de faire un événement au cinéma comme on le fait. On a essayé de le monter, les salles ne nous suivaient pas. Aujourd’hui, les plus grands groupes marchent ensemble, et les portes se sont ouvertes. Ce qui les a séduit, c’est qu’on gère notre propre billetterie. On est motivés par cette idée de faire des films pour faire vibrer les gens, en même temps, dans tous les cinémas d’Europe. Ça a été un challenge incroyable, et on est en train d’y arriver, par passion. Avec les moyens que l’on a, qui sont pas non plus excessifs, faire des films chaque année, ça prend énormément d’énergie et de bande passante. En plus, il y a le facteur renouvellement qu’il faut prendre en compte, et donc, on va plutôt raconter des histoires avec des athlètes.

La surfeuse professionnelle australienne Laura Enever nage sous l'eau.

Laura Enever boit la tasse

© Rodo Vinh Tung

À partir de quel moment est-ce que vous avez pris le relai vis-à-vis des Américains et de la production ?

En 1986-1987. On a commencé à produire des films, et puis moi, je suis sorti de l’histoire en 89. J’ai monté un concept qui s’appelait Pushing the Limits avec France Télévision qui a eu un succès assez important, ça m’a pris 5 ans de ma vie, et quand je suis ressorti de ça, je m’ennuyais, j’ai racheté La Nuit de la Glisse (en 1994 N.D.L.R).

Aujourd’hui, ce qui est assez incroyable, c’est qu’on touche plusieurs générations. À l'époque, on touchait des gens de 35-40 ans, et aujourd’hui, ils ramènent leurs enfants et leurs petits-enfants. C’est marrant, et ça peut sembler ringard de se dire : “Regardez, il y a les vieux qui viennent”. Mais ces vieux, ils ont fait des trucs super, ils ont inventé le snowboard !

On n’aurait pas eu la wingsuit si on avait pas eu des gens comme Patrick de Gayardon. On est de la même génération, on a commencé la wingsuit ensemble, sans savoir vraiment ce qu’on faisait. Depuis, on a vu l’avènement de ce sport, et Red Bull a énormément capitalisé dessus. Si dans le freeride, on n’avait pas poussé jusqu’à atteindre des limites incroyables, avec du matériel plus ou moins adapté, jamais on ne serait à ce niveau-là aujourd’hui.

Le réalisateur de La Nuit de la Glisse Thierry Donard en pleine prise de vue.

Thierry Donard en pleine prise de vue

© Julien Regamey

Quelles sont les images qui t'ont particulièrement marqué lors du tournage de Human X Part II, le film qui sera diffusé cette année ?

On a Laura Enever, élue surfeuse de l’année par SURFER Magazine, qui surfe à Shipstern Bluff, c’est une vague qui est en Tasmanie. Et à l’intérieur de cette vague, il y en a une seconde qui se forme, c’est complètement dingue. C’est comme une marche à franchir.

Laura, on l’a emmenée à Tahiti, sur le spot de Teahupoo. On connaît beaucoup de monde là-bas, et on est très amis avec les locaux. Le matin, quand elle est arrivée, les vagues étaient vraiment méchantes, c’était très ouest. Il n’y avait que des locaux qui y allaient, avec très peu de tow-in surf (le fait de tracter les surfeurs jusqu’à la vague), c’était beaucoup à la rame, et c’était très violent… des chutes énormes. Elle a regardé les vagues, honnêtement, elle a flippé.

On lui avait mis deux gars pour la sécurité à l’impact zone. Quoiqu’il arrivait, ils plongeraient pour la récupérer. Je lui ai dit : “Attends de voir. En plus, la météo annonce de la pluie”. Elle n’était pas venue à Tahiti pour un Red Code (équivalent d’un drapeau rouge, moment lors duquel les autorités interdisent toute activité nautique en raison des conditions climatiques N.D.L.R). On était là pour filmer du petit surf, et d’un seul coup, le big swell arrive (d’énormes vagues N.D.L.R). Teahupoo, c’est quand même un niveau au-dessus de la Tasmanie.

Là-bas, tu peux tomber, il y a de l’eau. À Tahiti, il y a le reef et ce qu’on appelle les Tahitian tattoos, des éraflures partout sur le corps en cas de chute. Il s’est mis à pleuvoir, donc on s’est mis à l’abri chez Matahi Drollet. Au bout d’un moment, on a pensé à abandonner, mais la pluie a fini par cesser. On est retourné sur place, on était les seuls sur le spot.

Avec les deux équipages, Matahi et Tikanui Smith lui ont dessiné un cœur en écume, et quand la grosse série est arrivée, ils l’ont placée sur la vague, et elle a assuré. C’était un peu Brice de Nice, mais en vrai (rires). C’était émouvant. Cette vague, elle a une histoire. A Tahiti, quand tu as le bon mana, il t’arrive de belles choses. Ce sont des endroits très spirituels, les gens sont très portés sur les esprits de la nature. On a bien vu avec Kauli Vaast en finale des Jeux Olympiques, il a eu la vague. Il n’y en a eu qu’une seule pendant la série, et elle a été pour lui. Il la méritait. Il est de là-bas, il y surfe tout le temps… Fallait pas le faire à Teahupoo en pensant qu’un Australien allait gagner (rires).

Laura est partie backside (surfer dos à la vague N.D.L.R) dans la vague qui était énorme… elle est montée très haut dans le tube. Honnêtement, je me suis vu avec les images au ralenti, “ça va partir en wipeout”. Et bien non, elle a un sacré cran. Backside comme ça, elle qui n’avait jamais surfé à Teahupoo, sur une vague d’ouest très creuse… il ne fallait vraiment pas tomber.

On nous reproche souvent de ne pas avoir assez de femmes dans nos films, ce n’est pas un problème tant qu’on a des personnes comme ça. On ne cherche pas à faire des films d’hommes ou de femmes, on prend les athlètes qui viennent. Ce qu’elle a fait, il n’y a pas de comparaison, homme ou femme. Ce jour-là, elle a pris la plus grosse vague de Teahupoo, il n’y a rien de plus à ajouter, c’est top.

Laura Enever surfe la vague de Teahupoo.

Laura Enever sur la vague de Teahupoo

© Thierry Donard

Tu parlais du nombre de caméras, quelles sont les évolutions que tu as constaté au fil des années ?

Il n’y a rien qui soit facile à filmer dans ces sports-là. Tout ce qui se passe sur terre comme le plongeon, la chute libre ou la wingsuit, c’est très simple, parce que tu sais où tu vas te placer, et tu ne risques pas de te prendre une avalanche sur la tête. Dans les années 90-2000, on se plaçait dans les faces sur lesquelles les freeriders descendaient, et on n’a jamais eu de problèmes. On était au cœur de l’action.

On filmait aussi par hélicoptère, mais c’est quelque chose qui coûte cher, et à l’époque, on avait des systèmes de stabilisation qui étaient archaïques avec des gyro. Quand un gars descendait très vite une face, l'hélico était obligé de faire des 360 pour perdre de l’altitude. La grosse différence, c’est que les conditions étaient prévisibles.

Aujourd’hui, avec les conditions météo, on filme souvent dans des conditions chaotiques. Si on prend la moyenne des quatre derniers hivers, les jours tournables se comptent sur les doigts d’une main. Entre le vent, la stabilité de la neige, la qualité de celle-ci et les températures, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. Désormais, les chutes de neige arrivent tard dans la saison, à une époque où les températures montent très très vite, et c’est dangereux. Il y a 10-12 ans, on filmait fin février sur des faces très raides, où la neige collait, on avait moins de problèmes d’avalanches. Aujourd’hui, on ne peut plus filmer dans les pentes, c’est trop dangereux.

Du coup, on a commencé à utiliser les drones. On part à pied, on dort dans les refuges, et on utilise les drones. Il faut de bons pilotes et des machines adaptées. Il y en a de supers qui filment en 4K full RAW avec des caméras très performantes, mais c’est très lourd, tu ne peux pas les emmener en haute montagne. Nous, ce dont on a besoin, c’est de la rapidité, de l’efficacité et de l'adaptabilité. Les timings pour tourner en montagne, ils sont de plus en plus courts. À 11h, c’est terminé. On part des fois à minuit en peau de phoque, on dort dans les refuges, et on se lève à 3h du matin avec la lampe frontale, on grimpe et on chope le lever du soleil.

On a de petits drones qu’on modifie, mais aussi des FPV. Ça fait 4-5 ans qu’on les utilise. Au départ, on mettait une caméra dessus, et on avait 1 chance sur 3 de la perdre en cours de vol. Ça s’est énormément amélioré, mais il faut choisir ton combat. Le pilote de drône, il doit ramener de l’image, mais la batterie ne dure que 5 minutes en vol. Les autres drones que l’on a peuvent rester 20 minutes sur place. Les FPV sont très rapides, très maniables, ça va à plus de 200km/h, ils peuvent descendre en piqué, et suivre un skieur dans la pente en lui passant à 30 centimètres tant nos pilotes sont précis. Ça donne un sentiment d’immersion, et ça vient remplacer les caméramans qui étaient dans les pentes. On a le drône pour le côté cinématique, qui nous donne des images incroyables de la montagne, nous permet de situer l’athlète, et le FPV pour le côté immersif.

Par contre, si le FPV passe devant un obstacle, le signal est perdu, donc on installe aussi des systèmes de relais. On a perdu trop de caméras, on a passé des journées complètes à récupérer des caméras qui contenaient des images.

Tous ces drônes, la plupart du temps, on les fabrique nous-mêmes avec l’atelier qu’on a ici. Mais justement, on s’est associé à une marque pour tenter de créer le drône du futur, qui pourra aller plus loin, plus vite et plus longtemps.

La qualité d'image est primordiale pour le réalisateur de La Nuit de la Glisse, Thierry Donard et son équipe

La qualité d'image est primordiale pour Thierry Donard et son équipe

© Zian Perrot Couttet

En tant que réalisateur, quels sont les sports que tu préfères filmer ?

J’adore le ski freeride, parce que je suis arrivé de ce milieu-là, et le surf bien évidemment. J’adore aujourd’hui le foil dans les grosses vagues, il y a une notion de liberté qui est incroyable. J’ai aussi un penchant pour la wingsuit, mais on a payé un tribut tellement lourd, d’athlètes, de copains… C’est un sport fabuleux, mais qui est en progression. Filmer ça, c’était un kiff, surtout quand on a commencé à faire du proximity fly (à voler très proche du relief N.D.L.R), on s’est pris pour des avions de chasse (rires). C’était une nouvelle dimension dans les sports extrêmes.

Plus que les disciplines, ce qui me plait le plus, c’est le fait de m’adapter, de développer de nouvelles compétences, du matériel.

Les grands basiques de La Nuit de la Glisse, c’est ski, snowboard, surf et tout ce qui va autour (kite, foil, stand-up…). Dans les nouveaux sports, on a Valentin Delluc en speed riding, c’est le top du top, il est juste exceptionnel. Ce sont des gens comme ça qui nous attirent. À côté de ça, tous les membres de l’équipe te le diront, ce qui compte le plus, c’est la qualité de l’image. Si on ramène une belle action, que tout le monde rentre sain et sauf le soir, et qu’on a de belles images, on a notre hormone de satisfaction.

Ce qui nous motive aussi, c’est de voir les athlètes sur la scène du Grand Rex, c’est un moment de gloire pour eux. Ils méritent cette reconnaissance. C’est souvent dans ces moments-là qu’on crée l’édition suivante, qu’on commence à mettre des idées sur la table, parce que 15 jours après, on est repartis.

Comment s’articule le calendrier justement ? Entre les délais de tournage, les conditions météo, la logistique et tout le reste ?

Par exemple, cet hiver, pour toute la partie neige, on a tourné à Chamonix. Tourner à la maison, c’est à la fois un avantage et un inconvénient. S’il ne fait pas beau, tout le monde rentre à la maison. Il n’y a pas d’histoire, les gens ne vivent pas ensemble. Moi, je préfère partir en expédition au Groenland, au Pakistan ou ailleurs, il y a plus de choses qui se passent autour. À Chamonix, à Hawaï ou à Nazaré, tu attends tout l’hiver que les conditions soient bonnes, ça prend beaucoup de bande passante. On a décidé d’avoir beaucoup plus de voyages, et de rajouter une deuxième édition l’année prochaine. C’est beaucoup beaucoup de travail.

Portrait de l'équipe de La Nuit de la Glisse.

L'équipe de La Nuit de la Glisse

© Florian Bodet

J’imagine que vous réfléchissez continuellement aux prochaines échéances, même pendant les tournages…

Oui. On fait tout pour montrer la notion de plaisir. L’année dernière, on a eu trois blessés graves, heureusement sans issue fatale. Mais Kobe Brown s'est cassé les cervicales sur une vague, et on a pris une avalanche sur la tête déclenchée par un guide et ses clients. Ça fait réfléchir. C’est extrêmement important pour nous : la principale motivation, c’est le plaisir.

On essaye de rebondir, certains athlètes font 2-3, voire 5 ans avec nous. On verra leur niveau de motivation, mais c’est clair que le 15 novembre, on saura ce qu’on va faire.

Vous recevez beaucoup de propositions de courts métrages chaque année avec le NDG short film festival ?

La raison pour laquelle on a créé ce festival, c’était pour nous permettre de nous concentrer sur un film plus intense et plus court. Mais par contre, on voulait garder une qualité équivalente, donc on fait très attention à l’image, au storytelling, au montage, à la musique… tout. Sur cette édition, on a travaillé avec plusieurs plateformes, et on a reçu 800 films. Même avant que ça m’arrive, il y a déjà un élagage, et j’en ai regardé peut-être une centaine. Il faut le faire avec respect, parce que les gars se motivent pour t’envoyer leur film, tu ne peux pas zapper. Au final, tu ne choisis pas sur un critère précis, tu choisis ceux qui t’ont touché.

Justement, il y en a qui t’ont particulièrement marqué ?

The Perfect Line, un film de Longskate. C’est quelque chose de très compliqué à filmer, pour des questions de responsabilité. Une boîte comme la nôtre, on n’arrive pas à faire bloquer des routes. Et rouler en route ouverte, s’il y a un accident… c’est compliqué. On adore ce sport, et là on a découvert Cole Trotta et son alter-ego. Les gars sont tellement forts, ils sont incroyables. Ils nous ont montré des images exceptionnelles, on les a aidés un peu dans la production, et le résultat m’a vraiment plu.

Il y a aussi Sebastien Varlet et Jonas Monnin qui voulaient tourner avec nous, mais on n'avait pas le temps. On leur a donné un budget, ils ont tourné à Zinal du ski freeride, c’est vraiment très très beau.

On a Sassongher aussi, un Italien qui est un peu original, guide de haute montagne qui fait du mountain bike. Il a une montagne au-dessus de lui dans les Dolomites qui l’obsède, et là il la descend en VTT. Il y a des via ferrata (itinéraires aménagés dans les parois rocheuses N.D.L.R)... le gars est monté le vélo sur le dos, déjà c’est une prouesse, mais en plus de redescendre ?! La chute est totalement interdite, j’ai trouvé ça fou.

Une image de Sassongher, le court métrage de Marco-Bassot.

Sassongher, le court métrage de Marco-Bassot

© Marco Bassot

Quels sont les prochains objectifs pour les années à venir ?

Ce qu’on fait à l’échelle du cinéma entre la France, l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, on veut le faire aux États-Unis, au Canada et dans les pays scandinaves. On a un plan pour ça, et on est en train de le mettre en place.

Le rendez-vous est pris, et on espère très sincèrement que vous serez sur place pour la Nuit de la Glisse, le 8 novembre au Grand Rex, à Paris (ou lors de l’une des autres diffusions).