Le monde du surf possède ses codes et ses règles que tout surfeur doit connaître.
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Surf

Le surf de A à Z

Le surf est un sport, mais c'est aussi un langage. Entre tricks, types de planches et spots connus, on vous a concocté un petit lexique pour maîtriser la base.
Écrit par Red Bull France
Temps de lecture estimé : 6 minutesPublié le

Aerial

On commence par la base de toutes les figures aériennes réalisables en surf. Technique et compliquée, elle consiste à utiliser la vague comme un tremplin pour s’extraire de l’eau, et faire une figure au-dessus de l’eau.

Barrel

Autrement appelé tube ou rouleau, le barrel est une vague qui s’enroule sur elle-même et qui doit être suffisamment haute et compacte pour que le surfeur puisse s’y insérer.

Championship Tour

C’est le circuit d'élite du championnat du monde de la discipline. Créé en 1976, il regroupe les 34 meilleurs surfeurs du monde. Chez les hommes, son champion incontesté reste Kelly Slater et ses 11 titres qui ont fait de lui l'homme le plus titré de l'histoire du championnat. Avec celui de 2011, il est à 39 ans le plus vieux champion du monde de la discipline, après avoir été le plus jeune en 1992, à 20 ans.

Duck Dive

Ou « canard », il s’agit d’une technique qui consiste à pousser la planche sous l’eau et sous une vague déferlante afin de passer la barre plus facilement. Elle se réalise généralement avec une shortboard.

Egg

L’egg est un type de planche particulier. Dans sa taille, celui-ci se situe entre le longboard et le shortboard et se caractérise par sa forme arrondie à l’avant et à l’arrière. En France, on appelle ces planches « Mini Malibu ».

Floater

Quand une vague se casse, le surfeur a le choix de la descendre ou de monter par-dessus le lip (voir plus bas) pour atteindre l’autre section sans perdre de vitesse : floater, donc. On l’appelle ainsi parce que les surfeurs ont la sensation de flotter quand ils glissent au-dessus de la vague.

Glassy

On dit de l’eau qu’elle est glassy quand elle est calme, sans vent et que les vagues sont lisses. Des conditions de glisse idéale, en somme.

Hang Five

Le Hang Five est une figure régulièrement pratiquée en longboard qui consiste à se positionner sur le devant de la planche et rester debout en équilibre. Une manœuvre loin d’être évidente que l’on peut aussi retrouver dans d’autres sports de glisse comme le bmx flat ou le skate.
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Inside

C’est la zone d’impact située près du rivage, où finissent de déferler les vagues.

Jeffreys Bay

C’est une ville d’Afrique du Sud bien connue des amateurs de surf puisqu’elle figure parmi les 10 meilleurs spots de surf au monde. Elle accueille chaque année une étape du Championnat du monde de surf sur les spots de Supertubes et Impossible.

Kick-Out

C’est une manoeuvre qui consiste à quitter volontairement la vague par sa lèvre en s’éjectant derrière. Le surfeur le réalise généralement quand la vague s’apprête à mourir.

Lip

Ou lèvre, en français. Il s’agit de la partie la plus haute de la vague qui commence à déferler.

Michel Bourez

Surnommé le Spartiate, Michel Bourez est l’une des plus grandes icônes du surf français. Athlète du Championship Tour depuis 2008, le Tahitien a remporté le Billabong Pipe Masters 2016 et terminé deuxième du Bali Pro en juin 2018.

Nazaré

Situé au Portugal, c’est LE spot de surf européen et la Mecque du Big Wave, puisqu'il détient le record des plus grosses vagues jamais surfées. La dernière l’a été par Rodrigo Koxa le 8 novembre 2017 et mesurait 24,38m. Soit la taille d’un immeuble de 10 étages.

Onshore / offshore

On parle de vent offshore quand celui-ci se dirige de la terre vers l’océan. Dans ce sens, il améliore les conditions de glisse puisqu’il creuse les vagues leur donnant une forme harmonieuse. C’est grâce à ce type de vent que se forment notamment les tubes.
À l’inverse, le vent onshore souffle de l’océan vers la terre. Il désordonne et couche les vagues, dégradant souvent la qualité d’une session.

Pipe Masters

Il s’agit de la plus ancienne et la plus prestigieuse compétition professionnelle de la discipline. Créée en 1971, elle constitue la dernière étape du championnat de monde de surf et se déroule sur le spot de Banzaï Pipeline, à Hawaï.

Qualifiying Series

C’est le circuit de qualification du championnat du monde de surf qui permet d'atteindre le Championship Tour. Chaque année, les quinze premiers surfeurs du circuit obtiennent une place au sein de l’élite. Les 15 derniers du Championship Tour sont rétrogradés vers les Qualifiying Series.

Rails

Ce sont les côtés de la planche de surf. Ils ont un rôle crucial car ils viennent se planter dans l’eau lors d’une courbe serrée. La forme du rail fait varier la flottabilité, la maniabilité et la nervosité de la planche.

Shape

Le shape caractérise la forme d’une planche de surf. Il en existe aujourd’hui des tas, chacune adaptée aux pratiques, à la morphologie et au style de chaque surfeur. Parmi les plus courantes : Fish, Shortboard, Hybride, Funboard, Gunboard ou encore Longboard.

Take off

Comme le duck-diving, le take off est l’une des manoeuvres primordiales dans l'apprentissage du surf. Le take off, c’est le fait de se mettre debout sur sa planche. La base, donc.

Uluwatu

C'est le temple du surf indonésien. Mondialement reconnu pour sa dangerosité (le spot est situé au pied d’une falaise), Uluwatu est situé dans la péninsule de Bukit à l’extrême sud de Bali.

Vizcaya

C’est le nom basque de la région espagnole - la Biscaye en VF - où l’on trouve la plage de Mundaka, réputée pour faire partie des meilleures vagues du pays et même d’Europe. Creuse et longue, elle peut atteindre les 400 mètres de long.

Wipeout

C’est un passage redouté - mais quasiment obligé - de tous les surfeurs, et particulièrement de gros. Dans le dictionnaire, il se définit comme « perdre le contrôle et avoir un accident ». Dans le monde du surf, un wipeout désigne le fait de chuter violemment sur la vague.

X-Games

C'est la compétition de sports extrêmes la plus prestigieuse. Et parmi les sports représentés, le surf, avec la compétition Real Surf. Le principe de celle-ci : chaque surfeur est filmé pendant 90 secondes, le temps pour lui de réaliser un maximum de tricks.

Yoga

Oui, on parle bien ici de la pratique sportive et méditative. De nombreux surfeurs l'ont intégré dans leur routine de préparation physique. Le yoga leur permet en effet d'être plus mobile, plus flexible, et donc moins exposé aux risques de blessures dans l'eau.

Zone d’impact

On parle de zone d’impact, là ou la lèvre de la vague vient casser la surface de l’eau souvent plusieurs fois d’affilée. Cette zone est particulièrement redoutée des surfeurs puisqu’elle peut devenir dangereuse si l’on ne s’en échappe pas au plus vite.
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