Le double champion du monde de F1 Max Verstappen dans From Sim to Reality.
© Red Bull Content Pool
F1

Sim racing : joue (la) comme Max Verstappen

Jeux, voitures, sensations, setup : on a enquêté sur les pratiques de Max Verstappen en matière de simulation.
Écrit par Red Bull France
Temps de lecture estimé : 5 minutesPublished on
Que fait un double champion du monde de Formule 1 de son temps libre ? Il conduit, encore et encore. Du moins, c’est le cas de Max Verstappen, grand aficionado de sim racing lorsqu’il ne tord pas la concurrence sur l’asphalte, la vraie. Une pratique que le Néerlandais ne prend pas à la légère, comme nous allons le voir.

Un setup d’enfer

Environ 12 000€. Voilà, d’après le site homeracing.fr, ce que coûte le setup gamer du pilote. Un joli pactole qui comprend :
  • 3 moniteurs incurvés Samsung d’une fréquence de 144hz de 32”
  • Un cockpit Playseat Sensation Pro sans assise F1 (on reviendra sur ce point)
  • Un pédalier Sim Pedals Ultimate +
  • Un volant SimSteering Ultimate de la marque Leon Bodnar fabriqué à la main, allié à une roue de volant Precision Sim Engineering LM-X
2500 et 3700€ pour chacun de ces éléments, hormis le pédalier qui ne coûte “qu’un peu plus” de 1000€. Des sommes à faire tourner la tête, il est vrai, mais il est bon de rappeler que ce type de produits n’est pas adapté à monsieur tout le monde. Les seuls à pouvoir en tirer le meilleur sont les simracers les plus aguerris, ou encore les pilotes professionnels dont c’est le travail IRL. Donc nul besoin de tout cet attirail si vous n’avez pas pour objectif de faire partie de la crème de la crème des pilotes virtuels. Ce qui est le cas de Max Verstappen, quasiment aussi ambitieux dans le baquet de sa monoplace Red Bull qu’en ligne depuis son domicile.
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De purs simulateurs

Pour ce qui est des simulateurs sur lesquels il passe son temps, disons qu’ils sont plutôt inconnus au bataillon pour le grand public habitué à l’arcade. On peut le retrouver principalement sur l’indéboulonnable iRacing, ou encore sur rFactor 2 sur lequel il a disputé les 24h du Mans, mais aussi Assetto Corsa Competizione.
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La Team Redline

« Quand je ne suis pas sur une course, l'un de mes passe-temps favoris est le Sim Racing », a déclaré Verstappen à David Coulthard, lors d’une interview sur la chaîne de son sponsor CarNext. Un hobby que le monsieur prend tellement au sérieux qu’il déploie également ses talents au sein d’une équipe esport officielle, la Team Redline, composée de sim racers chevronnés mais aussi de… Lando Norris. Le pilote de Formule 1 signé chez McLaren.
Max Verstappen a remporté son deuxième titre de champion du monde de Formule 1, en 2022.

Max Verstappen, taulier de l'année

© Getty Images/Red Bull Content Pool

« Nous avons gagné presque tout ce qu’il est possible de gagner dans le monde du Sim Racing », explique-t'il. « C’était très agréable de faire partie de l’équipe car je vivais de bons moments sur les vrais circuits, mais je partageais aussi de chouettes choses avec eux. Parfois en discutant avec eux sur Discord pendant mes week-ends de Grand Prix et en partageant leur ressenti, parfois en faisant moi-même partie des pilotes qui remportaient des courses.». Un discours qui dit tout de son implication dans le milieu, en plus de nous rappeler un fait : Verstappen transforme tout ce qu’il touche en or dès qu’il pose les mains sur un volant quel qu’il soit. Le palmarès de la Team Redline en atteste.
Le pilote Red Bull Racing Max Verstappen roule au volant de sa Formule 1 dans From Sim to Reality.

Max Verstappen en enfer dans From Sim to Reality

© Red Bull Content Pool

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Qu’est-ce que ça lui apporte ?

Avec autant d’heures investies dans le monde virtuel, on peut être amené à se demander si Verstappen tire quelques avantages à exploiter une fois dans sa monoplace. D’après lui, « c’est une technique de pilotage différente » qui « l’oblige à se remettre en question ». D’autant plus que, comme on l’a précisé plus haut, Max ne roule pas dans un baquet de type F1 lors de ses sessions virtuelles, simplement parce qu’il conduit principalement des voitures GT ou des prototypes. « Cela me tient prêt et me permet également de mieux analyser la configuration. Je ne cours pas avec une voiture de Formule 1 dans le simulateur, mais c’est similaire à une expérience que vous avez avec les voitures GT, donc vous adoptez également une technique de conduite différente. Je continue de me tester, surtout contre des pilotes qui sont très rapides ».
Un joli compliment de la part d’un double champion du monde, qui trouve « très intéressant de les voir conduire parce qu’ils n’ont pas une réelle expérience de conduite mais, d’une manière ou d’une autre, quand vous regardez comment ils freinent ou comment ils contrôlent leurs véhicules, c’est comme s’ils étaient réellement en course. C’est curieux de pouvoir se comparer à eux. ».

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From Sim To Reality

Le simulateur de Max Verstappen a été modifié pour préparer le champion du monde au GP de Belgique. Le résultat ? Une course spectaculaire pleine d'invités surprises.

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Une comparaison qui rend le champion assez humble, en plus de lui apporter une once de remise en question qui peut faire la différence IRL : « Parce qu’ils sont rapides sur le simulateur, tout comme je le suis dans la vraie vie. Pour moi, c’est une autre motivation. [...] Sur le simulateur, ces gars-là sont mon point de référence, et je dois me pousser à cette limite. J’aime me mettre au défi et m’améliorer en apprenant d’eux aussi, donc pendant mon temps libre, j’essaie toujours de m’améliorer, ce qui, je pense, m’aide aussi dans la vraie vie ».
Parce que, oui, d’après lui, il existe beaucoup de similitudes entre les deux exercices. Ce qui nourrit son esprit de compétition et le pousse à ne rien laisser au hasard : « Par rapport à la réalité, ce sont les mêmes sentiments. Il faut aussi attaquer de bout en bout, il faut prendre les choses sérieusement et il faut vraiment travailler en équipe pour être performant, notamment pour peaufiner les réglages de la voiture. Bref, il y a beaucoup de préparation et de stratégie aussi en Sim Racing. Quand tu fais une course de 24 heures sur la Nordschleife, c’est un challenge. Je n’hésite pas à passer 40 ou 50 heures dans la préparation d’une course de 24 heures car, dans tout ce que je fais, je veux gagner ! ». Du Max Verstappen dans le texte.

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Max Verstappen

Né pour être rapide, Max Verstappen, fils du pilote de Formule 1 Jos Verstappen, est le champion du monde de F1 en titre.

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