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La fosse du Nova Rock festival pendant un concert.
© Matthias Heschl
Festivals
Les profils types de festivaliers
Ce week-end, le coup d’envoi de la saison des festivals sera donné avec Garorock et les Solidays. Pour l'occasion, on fait le point sur les archétypes que l’on peut croiser lors de ces événements.
Écrit par Red Bull France
Temps de lecture estimé : 5 minutesPublished on
Les festivals, c’est un monde à part. Entre l’avalanche de décibels, les groupes mythiques, les petites pépites méconnues, les stands loufoques ou encore le camping, l’atmosphère est forcément particulière. Et de fait, c’est peut-être l’endroit idéal pour voir certaines personnes sous leur vrai jour. Que ce soit à Garorock, temple de la musique dans le sud-ouest, ou Solidays et son partenariat avec Solidarité Sida, découvrez les types de personnages que vous allez forcément croiser.
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Les fous de de la préparation

Ces énergumènes sont très clairement passés sur notre article des erreurs à ne pas faire en festival, mais ils ont zappé le paragraphe où on parle des gros sacs (au sens littéral). Se renseigner et arriver prêt à parer à toute éventualité n’est pas une mauvaise chose en soi, mais se balader avec un sac de 6 kilos pendant toute une journée est une petite malédiction (pour eux et pour les autres). Dans la fosse, les porteurs de sac gênent leurs voisins (quand ils ne leur mettent pas carrément des coups en dansant) et sont généralement de mauvaise humeur, stressés et transis de peur à l’idée que quelqu’un ne tente de leur voler leur (énorme) précieux. À leur décharge, ces personnes sont (dans l’extrême majorité des cas) ici pour la musique, en plus d’être prêts à se trimballer une charge généralement réservée aux animaux de traits pour permettre à leurs amis de se sentir légers.
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Les influenceurs

Contrairement aux fous de la préparation, les influenceurs n’ont pas de problème de style, et ça tombe bien, c’est plus ou moins pour ça qu’ils sont là. Ils ont prévu l’événement de longue date, surtout pour avoir le temps de trouver la tenue parfaite. Généralement, par 10 ou 40 degrés, ils ne quittent pas leur bandeau du plus bel effet. Ils seront gelés à la fin du dernier set, mais ça, c’est s’ils restent. En tout cas, leurs comptes sur les réseaux sociaux seront bien garnis les jours suivants.
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Les ultra fans

Dès l’ouverture des portes, ces individus (généralement assez jeunes) se ruent devant la grande scène. Ils sont là pour voir UN artiste malgré une programmation de 40 groupes, et ils ne le manqueront pour rien au monde. Bravant la faim, la soif et les envies pressantes, ils ne quitteront pas la barrière située devant la scène, même s’ils doivent pour cela subir trois concerts de punk hardcore et leurs fans aux pogos monstrueux. Quand l’heure de la communion avec leur idôle arrive, ils sont généralement au bout du rouleau à force d’être compressés contre la barrière, mais là n’est pas l’important : ils connaissent la setlist, les paroles… c’est leur moment.
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Les sportifs

Cet espèce est l’ennemi juré des ultra fans. Le sportif va souvent en festival et en concert, mais il a une conception assez particulière du set musical. Lui, son but, c’est de transpirer un maximum : pogo, circle pit, braveheart, slam… il se donne à fond pendant 40 minutes et plus, et tant pis pour ses voisins qui se reçoivent des vagues de sueur au visage (comme les ultra fans, compressés sur la barrière). évidemment, il est torse nu 90% du temps.
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Les campeurs

Le festival de musique Garorock est aussi l'occasion de découvrir une ambiance bien particulière, notamment au camping.
L'ambiance au camping toujours au top© Le Parisien/Greg Dugit
Si une bonne partie des festivaliers est constituée de personnes optant pour un billet à la journée, l’autre rassemble des grands malades qui décident de partir en week-end dans un camping qui ne dort jamais. Pendant 2, 3 ou 4 jours (en moyenne), ils élisent domicile au milieu d’une marée de tentes Quechua et enchaînent apéros, jam sessions, rencontres et rythme de sommeil douteux. En fonction de la cohabitation avec leurs voisins, ils arrivent très tôt ou très tard à chaque journée de festival.
Dans un style totalement différent, il y a aussi ceux qui font carrément des descentes en parachute en plein Garorock :
1 minutesArriver en parachute à Garorock Kilian nous a raconté son plus beau souvenir de festival, mais avec Fred Fugen on lui a fait vivre son nouveau meilleur souvenir.
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Les mélomanes

La musique, la musique et rien que la musique. Ils ont téléchargé l’application du festival des jours à l’avance et déjà prévu tout leur programme. Le but ? Voir tous les groupes qu’ils apprécient, quitte à prendre leur dîner à 18h30 pour éviter de perdre du temps en faisant la queue. Ils ne se mêlent généralement pas au pogo, tentant de rester à bonne distance de la scène pour profiter d’un son optimal.
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Les fêtards

Un peu à la manière des influenceurs, les fêtards sont surtout là pour profiter de l'ambiance globale de l’événement. Leurs potes sont fan d’un groupe ? Soit, ils sont prêts à payer leur place et à enquiller des mousses à 8€ pour ne pas passer à côté d’un bon moment.
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Les boueux

La plupart du temps, les incidents qui peuvent gêner au bon fonctionnement de Garorock, comme la pluie, sont d’une ampleur bien moindre, ils peuvent même parfois créer une atmosphère inoubliable.
Une atmosphère folle malgré la pluie© Sarah Bastin
Parfois, la pluie vient s’inviter et chamboule totalement l’ambiance (et la couleur des vêtements des festivaliers) de l’événement. Cela peut être assez problématique (surtout autour des toilettes ou le sol se transforme d’autant plus), mais malgré tout, certains semblent très bien s’en accommoder. Oui, on parle ici de ces fous du bodypainting à base de terreau humide. On les reconnaît facilement grâce à leur masque de peau hydratant grisâtre.
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Les adeptes de la perte d’objets et d’amis

Malheureusement, à chaque journée de festival, c’est la même rengaine pour quelques fans de musique… batterie de téléphone qui prend un peu trop le soleil, amis disparus dans la foule, portefeuille qui glisse… Lorsque l’on doit chercher au milieu de 150 000 personnes, c’est mission impossible et on croise donc régulièrement quelques déçus. Petit avantage, cela permet de voir quelques scènes assez émouvantes lorsque les amis de toujours se recroisent au détour d’un set pour ne plus jamais se quitter.
Que vous alliez à Garorock, aux Solidays, à Yardland ou aux Plages Electroniques, vous croiserez à coup sûr l’un de ses spécimens. Mais la grande question, surtout, est la suivante : lequel êtes-vous ?
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