Le rugbyman Romain Ntamack à l'entraînement.
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Rugby

Que manges-tu, Romain Ntamack ?

À quoi ressemble l'alimentation d'un rugbyman international ? Pour le savoir, on s'est mis à table avec Romain Ntamack, ouvreur de l'équipe de France et du Stade Toulousain.
Écrit par Red Bull France
Temps de lecture estimé : 4 minutesPublished on
Parce qu’a priori, on ne devient pas un taulier du Stade Toulousain et du quinze de France le ventre vide, on a demandé à Romain Ntamack de nous détailler le contenu de ses assiettes. L’occasion de parler Red Bull et salades… mais aussi burgers et pâtes carbo. Rencontre avec un ouvreur de 23 ans qui n’a pas seulement faim de titres.

À quoi ressemblent tes repas lors d’une journée d’entraînement ?

Romain Ntamack: Alors déjà, ce qui est bien, c’est qu’on a tout sur place au club pour le déjeuner et le petit-déjeuner. Et ce sont de bons produits, pleins de bonnes choses pour nous. Le matin, c’est assez classique : je prends des œufs brouillés et du jambon pour les protéines, de l’avocat et du jus de fruit. Le midi, j’opte souvent pour une salade en entrée, des féculents et des légumes avec une viande blanche type poulet et enfin un yaourt en dessert. Des choses assez simples, donc, mais qui font du bien aux sportifs entre les entraînements.

Je sais que je peux manger tout et n’importe quoi sans prendre un gramme alors que certains vont prendre deux kilos en mangeant un yaourt.
Romain Ntamack

Tu prends toujours trois repas par jour ou tu manges un peu plus selon l’intensité des entraînements ?

Oui, on est sur trois repas, mais il peut nous arriver de prendre une collation l’après-midi en fonction des horaires d'entraînement. Ce sont souvent des fruits, des barres protéinées, des sucres rapides… bref, des choses faciles à manger qui nous boostent pour l’entraînement.

Tu sais combien de calories tu consommes par jour ?

Non, ce n’est pas quelque chose que l’on calcule au club !

Romain Ntamack lors d'un entraînement.

Quand Romain en a plein le dos

© Little Shao/Red Bull Content Pool

Es-tu accompagné(e) par un(e) nutritionniste ?

Non, et nous ne sommes pas vraiment surveillés à ce niveau-là. Mais chacun sait qu’il doit faire attention, notamment en fonction de son gabarit. Moi, je sais que je peux manger tout et n’importe quoi sans prendre un gramme alors que certains vont prendre deux kilos en mangeant un yaourt. Donc on fait tous très attention à manger le plus correctement possible pour être bien sur le terrain, car quelques kilos en trop peuvent rapidement se ressentir.

Dans mon cas, disons que je m’adapte. Je freine un peu quand je vois que j’ai pris du poids et, a contrario, je mange un peu plus et j’ajoute une collation quand j’en ai perdu. Même si, encore une fois, j’ai la chance de rester plutôt stable tout au long de l’année.

Et que manges-tu le soir, notamment la veille d’un match ?

C’est souvent la même chose, que ce soit à l’hôtel ou à la maison. À savoir des pâtes ou du riz avec du poulet. Soit des protéines et des sucres lents simples, efficaces et faciles à digérer qui m’apportent tous les nutriments nécessaires pour avoir de l’énergie au long cours.

Et le jour du match ?

Tout dépend de l’horaire. Lorsqu’on joue à 21 heures, c’est un toujours un peu pareil : un petit-déjeuner et un déjeuner normaux suivis d’un repas d’avant-match aux alentours de 17 heures, mais avec des quantités plus faibles pour ne pas être trop lourd lors de la rencontre tout en évitant d’être en hypoglycémie.

Sinon, quand le match est à 15 heures, on se fait un petit-déjeuner à 9 heures et un déjeuner un peu plus tôt, vers 11 heures. Et en termes de menu, ce sont toujours les mêmes choses qui reviennent sur la table !

On sait que les joueurs de foot mangent des pizzas dans le vestiaire après les matchs. Vous aussi ?

Oui, c’est un peu la même chose. Il y a des pizzas, des burgers, des sushis… bref, des choses un peu plus caloriques qu’à l’accoutumée pour récupérer facilement les kilos perdus pendant le match. C’est un « cheat meal » dont nous avons besoin !

Surtout, il est autorisé par l’encadrement…

Oui, et d’ailleurs, le staff en profite souvent plus que les joueurs (rires).

Est-ce qu'une canette de Red Bull peut intégrer le régime d'un athlète pro comme toi ?

Depuis quelques temps, j'en prends une ou deux gorgées avant de rentrer sur le terrain et de m’échauffer. Je sens que je suis plus attentif, plus éveillé. Sur un match avec pas mal d’intensité, ça peut être intéressant. Cela fait plus d’un an que j’en ai intégré à ma routine et pour moi, ça fonctionne, donc je continue ! À mon sens, cela mériterait d’être un peu plus expliqué et démocratisé. Je sais que de nombreux sportifs en consomment.

Est-ce que tu cuisines ?

Oui, un peu avec ma copine. Rien de fou, mais on aime bien se faire des petits plats. Et puis, avec un robot, c’est plus facile. À vrai dire, c’est surtout lui qui cuisine (rires) !

Et quel est ton plat signature pour te faire plaisir ?

Les pâtes carbonara !