Ski
Pour quelle discipline de ski/snowboard freestyle êtes-vous fait(e) ?
Half-pipe, Big Air, slopestyle : vous progressez sur la neige et vous voulez tenter une nouvelle discipline mais vous ne savez pas vers laquelle vous tourner ? Nos experts éclairent votre lanterne.
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Du 28 au 31 mars prochain, la crème du freeski et du snowboard sera à Avoriaz pour un contest all mountain inédit : Red Bull Infinite Lines. L'idée pour les 24 riders invités ? Se payer des lignes folles sur la Combe du Fornet en profitant du relief naturel de cette face unique comme des modules installés pour l'évènement. L'occasion pour ces athlètes venus de différents horizons - et surtout de différentes disciplines - de faire parler leur héritage.
On en a donc profité pour demander à deux des directeurs sportifs de l'évènement, Julian Lange et Dylan Florit, de vous orienter vers l'une de ces disciplines en fonction de votre profil. Suivez les guides !
Jade Michaud lors de Red Bull Infinites Lines en 2021
© Dom Daher/Red Bull Content Pool
01
Le ski/snowboardcross si vous aimez la compétition
Vous êtes du genre à dépasser les gens sur le trottoir pour le simple plaisir de supplanter vos contemporains même lorsqu'ils ne sont pas au courant ? Vous ne laissez jamais votre neveu de 5 ans gagner au Uno ? Alors vous êtes taillé(e) pour le skicross (ou le snowboardcross) et ses courses avec 4 riders sur un parcours dédié.
"C'est la discipline qui se rapproche le plus du rugby" rigole Dylan Florit. "Tu es vraiment au coude à coude avec les autres." "C'est clair qu'il faut aimer la confrontation" abonde Julien Lange. "Mais il faut aussi avoir une très bonne technique alpine."
19 minutes
Reshapes
Le snowboardeur Pierre Vaultier réinvente à nouveau le boardercross avec un parcours ultra-innovant dans Reshapes.
02
Le ski de bosses si vous êtes perfectionniste
250 mètres de descente, des bosses, des tremplins pour faire certaines figures (certaines sont interdites) et des règles strictes : voilà une discipline taillée pour celles et ceux qui n'ont pas peur de faire 4000 fois la même chose au nom de l'exécution idéale : "C'est beaucoup de répétitions pour atteindre le run parfait et le refaire toute l'année" confirme Julien. "On peut trouver un certain plaisir là-dedans ! "
"En fait, c'est un peu comme un acteur ou un musicien qui va rejouer des dizaines de fois la même scène ou le même morceau" image Dylan. L'objectif ? Devenir un(e) boss des bosses, tout simplement.
Anri Kawamura, référence du ski de bosses
© Julien Heon/Red Bull Content Pool
03
Le half-pipe si vous adorez la technique
Tout comme le ski de bosses, le half-pipe et ses figures enchaînées dans le fameux demi-tuyau exige un certain amour de la répétition des mêmes gestes au millimètre près. "A ceci près que de nouveaux tricks sortent chaque année et qu'il faut quand même rester à la page" explique Julien.
"Et c'est aussi celui qui demande la meilleure technicité." poursuit-il. "En ski, par exemple, il faut être constamment sur les carres à des vitesses folles pour gérer les courbes. On le voit d'ailleurs avec toutes celles et ceux qui se reconvertissent ou essaient d'autres disciplines comme Nico Porteous : ce sont des riders qui ont un super ski."
Nico Porteous en action
© Miles Holden
04
Le slopestyle si vous êtes du genre créatif
Sur des rampes, des jumps ou des rails, les riders slopestyle ont pour mission d'enchaîner les figures afin d'engranger de bonnes notes, et donc des victoires. "Ça, c'est vraiment pour les gens qui aiment la richesse d'un snowpark et aiment faire des tricks dans toutes les sens" réagit Julien.
"Il faut aimer créer, mais aussi aimer tout faire... et savoir le faire aussi !" renchérit Dylan. Bref, être polyvalent. Mais on ne doute pas que c'est votre cas.
Anna Gasser vers les cieux
© Lorenz Richard/Red Bull Content Pool
05
Le Big Air si vous n'avez pas peur d'avoir peur
Moins académique que le saut acrobatique ("qui est vraiment pour les gymnastes avec des skis aux pieds" explique Dylan), le Big Air propose tout simplement aux riders de s'envoyer en l'air sur un gros tremplin avant d'envoyer des tricks de l'espace, comme le fait si bien la triple championne du monde Tess Ledeux.
"Ça demande un engagement maximum" affirme Julien. "Quand tu es tout là-haut et que tu dois envoyer trois ou quatre rotations la tête en bas... il faut savoir savoir jouer avec la limite et prendre des risques." Mais ce n'est pas tout : "C'est une discipline dans laquelle tu as une première mondiale quasiment chaque année" ajoute ainsi Dylan. "Il y a donc là aussi un aspect créatif assez intéressant."
Tess Ledeux dans ses oeuvres
© Lorenz Richard/Red Bull Content Pool
06
Le freeride si vous êtes un esprit libre
Pentes ultra-raides, barres rocheuses et autres balades sauvages : le freeride n'aime pas les limites, et celles et ceux qui le pratiquent non plus : "Il faut adorer le hors-piste et la liberté, mais aussi bien connaître la montagne et être préparé côté sécu" explique Dylan à propos d'une discipline dont le plus gros event, l'épreuve finale du Freeride World Tour, aura lieu lors de l'Xtreme Verbier du 25 mars au 2 avril.
"Il faut effectivement être très bon en lecture de terrain" abonde Julien. "Tu ne te jettes jamais dans une ligne sans l'avoir regardée. C'est l'un des aspects majeurs du freeride." Ce qui est aussi le cas, dans une certaine mesure, du backcountry, une autre discipline taillée pour celles et ceux qui aiment les tricks dans des milieux naturels, comme nous l'expliquait ici Victor Daviet. Et d'ailleurs, ça marche aussi pour l'existence en général.
Max Palm envoie du lourd sur le Freeride World Tour
© DDAHER
Pour en savoir plus sur Red Bull Infinite Lines du 28 au 31 mars, c'est par ici que ça se passe !
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