Gaming
Games
Avec ces 6 conseils, vous deviendrez meilleur sur Project Motor Racing
La simulation de course ultra réaliste Project Motor Racing pousse même les pros du sim-racing dans leurs retranchements. Voici 6 conseils et astuces utiles qui vous faciliteront les débuts.
Malgré quelques défauts mineurs, Project Motor Racing s’impose comme une nouvelle simulation de course passionnante, qui séduit par son handling réaliste, son pilotage précis et son gameplay authentique. Garder les bolides surpuissants sur la piste n’a donc rien d’évident. Dans notre guide détaillé, nous vous livrons les 6 meilleurs tips & tricks pour les débutants comme pour les joueurs confirmés.
01
Configurer intelligemment les aides à la conduite
Comme dans tout jeu de course, Project Motor Racing propose une série d’aides à la conduite censées vous faciliter la vie en piste. L’offre est cependant nettement plus réduite que dans beaucoup d’autres racers : seuls l’ABS, le contrôle de traction (TCS) et la trajectoire idéale virtuelle sont disponibles comme aides.
Les aides à la conduite sont cruciales, surtout pour les débutants, afin de maîtriser le comportement du véhicule : les pros règlent la Traction Control (TC) sur « Authentic », tandis que les novices obtiennent un bon feeling de handling avec l’option « Force On ». Le contrôle de traction aide à éviter le survirage en pleine accélération et assure ainsi plus de grip en sortie de virage.
L’ABS (système antiblocage) réglé sur « Authentic » empêche le blocage des freins, ce qui vous permet encore de braquer en phase de freinage. C’est évidemment très utile, mais comme toujours, il faut garder à l’esprit qu’on peut en principe claquer des temps au tour plus rapides en renonçant aux aides à la conduite.
Le réglage de la boîte de vitesses est lui aussi loin d’être anodin. En mode automatique, les changements de rapports se font tout seuls, tandis qu’en « Manuel » vous devez passer les vitesses vous-même. Cette dernière option est également un avantage. L’idéal est donc de vous habituer le plus vite possible à rouler avec une boîte manuelle.
____________________________________________________________________________________________
L’ultime affrontement : qui sera sacré vainqueur dans ce duel de très haut niveau ? Dans cet épisode de « Red Bull Racing Road Trips », Patrick Friesacher (F1), « Mad » Mike Whiddett (Drift), Scott Speed (Rallycross) et Andrew Carlson (Pro4) s’affrontent au volant de quatre véhicules différents sur un tracé spécialement conçu pour l’occasion.
10 minutes
F1 vs rallye vs drift vs camion : la course sur 4 roues
Patrick Friesacher, 'Mad' Mike, Scott Speed et Andrew Carlson font la course avec des véhicules de F1, de drift, de rallycross et de Pro4.
02
Trajectoire idéale : un outil précieux
La ligne de course, ou trajectoire idéale, est de l’or en barre, surtout pour les débutants : avec les options « Full » ou « Corners Only », vous définissez si cette ligne virtuelle doit s’afficher sur tout le circuit ou uniquement dans les virages.
Elle vous renseigne principalement sur les points de freinage : si la ligne devient jaune, vous devriez planter les freins. Si elle vire au rouge, c’est que vous avez manqué le point de freinage. Un outil très pratique pour apprendre à connaître les circuits et leurs spécificités.
Parfait pour développer un feeling de pilotage intuitif sans devoir vérifier constamment vos repères, d’autant que la trajectoire idéale est représentée de façon assez précise dans Project Motor Racing. L’entraînement est plus simple avec la ligne de course activée, mais préparez-vous à la désactiver rapidement : dès que vous aurez réussi 5 à 10 tours propres, coupez-la complètement, car elle coûte 0,2 à 0,5 seconde par tour aux pilotes confirmés.
03
Freins et pneus doivent être chauffés
Tout fan de sport auto sait que l’échauffement des freins et des pneus est essentiel. Des freins froids allongent la distance de freinage, tandis que des pneus qui ne sont pas à leur température idéale offrent moins de grip.
Ce qui vaut en Formule 1, en DTM ou en MotoGP vaut tout autant sur les circuits virtuels de Project Motor Racing : les températures des freins et des pneus sont simulées de manière réaliste dans le jeu, et il faut donc un certain temps pour les amener dans la bonne fenêtre.
Vous devriez donc prévoir deux ou trois tours dans chaque séance d’essais ou de qualifications avant d’attaquer réellement à la limite. Gardez aussi un œil sur l’indicateur de température pour savoir à quel moment vous pouvez commencer à lâcher les chevaux. Freiner tard en entrant dans les virages aide à faire monter la température des freins sans risquer de faire patiner les roues. Les pneus sont un moyen efficace de générer un peu de température sans risquer d’endommager la gomme à cause de blocages répétés.
04
Adapter le setup de la voiture au circuit
Les setups des véhicules ont toujours été un élément important des jeux de course réalistes. Dans Project Motor Racing, les setups sont toutefois un véritable game-changer : vous pouvez ajuster chaque vis de votre voiture de course, ce qui a parfois des effets massifs sur son comportement ou sa vitesse.
Vous devriez vraiment vous mettre le plus rapidement possible à créer des setups pour chaque circuit (et pour la voiture actuellement sélectionnée). Ça en vaut la peine. Un bon setup peut facilement vous faire gagner deux ou trois secondes au tour.
Le choix du type de pneus joue également un rôle important : des gommes plus tendres (C2/C3) offrent plus de grip, mais s’usent plus vite. Idéal pour les tours rapides. Les mélanges plus durs comme le C5, en revanche, tiennent plus longtemps avant de devoir repasser par les stands.
Assurez-vous, lors de vos modifications de setup, de ne jamais changer trop de paramètres à la fois. Sinon, vous ne saurez plus quel réglage a produit quel effet.
Astuce : vous pouvez aussi télécharger les setups de pros du sim-racing. Dans le ModHub (accessible depuis le menu principal sous « Downloads »), dans la catégorie « Vehicle Setup », vous pouvez récupérer des fichiers de setup créés par la communauté.
____________________________________________________________________________________________
- Entre mécanos : le pilote de Formule 1 David Coulthard se rend à La Havane, à Cuba, pour participer à la Cuban Classic Rally, une course pas comme les autres. Il y rencontre une confrérie de mécaniciens qui font vivre leurs voitures depuis des décennies avec passion et créativité.
23 minutes
Mechanics of Creativity
L'ancien pilote de la Formule 1 David Coulthard se rend à Cuba, pour y participer à une course unique.
05
Pour le volant : adapter le retour de force individuellement pour chaque véhicule
Dans Project Motor Racing, il existe deux zones indépendantes pour les réglages de retour de force. D’un côté, les options globales, que vous trouverez dans le menu principal sous « Options ». De l’autre, vous disposez directement dans le setup du véhicule de réglages fins supplémentaires.
Ce sont justement ces réglages spécifiques à chaque voiture qui sont particulièrement importants, car chaque auto réagit différemment. Les classiques à moteur central ou à moteur arrière sont nettement plus nerveuses en ce qui concerne les mouvements de volant. Pour les tenir sous contrôle, il peut par exemple être utile de réduire l’intensité de la simulation de retour de force.
Les GT modernes, en revanche, sont beaucoup plus faciles à piloter. Ici, vous pouvez sans problème augmenter le retour de force afin d’avoir plus de ressenti sur les pneus et la piste.
06
Réussir le test de licence en ligne : voici comment faire
Project Motor Racing mise sur des sensations de pilotage réalistes et n’est clairement pas un jeu pour tout le monde. En conséquence, vous devez réussir un test de licence avant même de pouvoir vous lancer dans le mode multijoueur classé en ligne.
Et ce test a vraiment du répondant. Même les joueurs et joueuses avec de longues années d’expérience sur les jeux de course devront s’employer pour le réussir.
L’objectif est de boucler huit tours sur le circuit de Limie Rock Park dans la Maza MX5 Cup en 8:35 minutes ou moins, ce qui correspond à un temps moyen d’environ 1:04,3 minute au tour. Le départ se faisant à l’arrêt, le premier tour est nécessairement un peu plus lent.
Les trois pilotes IA qui se trouvent en piste avec vous peuvent être complètement ignorés, puisque leur résultat à l’arrivée ne joue aucun rôle. Ils roulent par ailleurs nettement plus vite que nécessaire pour la validation de l’épreuve. Évitez absolument les duels roue dans roue et concentrez-vous sur votre propre course.
Essayez de rouler de la façon la plus fluide et propre possible. Soignez vos trajectoires, freinez un peu plus tôt si nécessaire et essayez de maintenir le même niveau à chaque tour. Important à savoir également : vous pouvez recommencer l’examen de licence autant de fois que vous le souhaitez. Entraînez-vous jusqu’à connaître le circuit par cœur et chaque virage dans les moindres détails. Une fois le tracé bien mémorisé, vous devriez commencer à travailler spécifiquement vos lignes.
Roulez impérativement avec une boîte manuelle et veillez à pousser chaque rapport au maximum lors des phases de ré-accélération. Passer trop tôt du deuxième au troisième rapport (ceux que vous utiliserez le plus) vous fait perdre une vitesse clairement perceptible.
Autre point important : vous pouvez adapter votre setup pendant le test de licence. Et ici, c’est surtout la quantité de carburant dans le réservoir qui compte. Par défaut, il y a 23 litres d’essence dans le tank, dont vous n’aurez tout simplement pas besoin sur huit tours. Réduisez la quantité de carburant à environ sept ou huit litres pour gagner du poids, et ainsi améliorer l’accélération et le handling.
Fait partie de cet article