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Ces jeux mobiles qui ont une deuxième vie sur Nintendo Switch
Alors que certains jeux Switch sont des inédits, d’autres sont des adaptations de titres déjà publiés sur d’autres supports, comme les smartphones. Une seconde vie sur la console portable de Nintendo.
Oui, il y a une vie après l’App Store d’Apple et le Play Store de Google ! Qu’on se le dise, cette renaissance ne demande pas forcément de faire usage de l’écran tactile de la console. Celui-ci est pourtant aussi perfectionné que celui d’un smartphone. Contrairement à l’écran tactile de la Nintendo 3DS ou de la manette Wii U, il peut suivre les gestes de plusieurs doigts.
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Jouer à un jeu mobile sur Nintendo Switch, c’est à la fois s’offrir un plus grand confort ergonomique, mais aussi se permettre d’afficher son petit plaisir coupable sur grand écran. Une fonctionnalité rendue possible par certains constructeurs de smartphones (Apple propose aux développeurs de rendre leur jeu compatible avec l’Apple TV via sa technologie AirPlay ; la mise en pratique est hélas extrêmement inégale), mais peu supportée par les développeurs.
Golf Peaks
© Golf Peaks
Devant un constat sans réplique — le nombre de jeux disponibles sur l’eShop est gargantuesque — nous vous proposons une sélection de jeux publiés à l’origine sur mobile, puis testés et approuvés sur Nintendo Switch.
Conduct Together
Développé et édité par Northplay, Conduct Together vous demande de jongler entre différents trains afin d’amener les voyageurs à un arrêt portant la même couleur qu’eux, et ce le plus vite possible. Pour remplir cet objectif, vous pouvez choisir l’orientation des aiguillages et décider si chaque train est à l’arrêt ou en marche. Attention : à la moindre collision, il faut recommencer !
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Doté d’un design minimaliste et d’un mode multi-joueur où tout le monde peut tout contrôler en même temps (pour le meilleur et pour le pire), Conduct Together propose un feeling arcade là où la plupart des jeux de son genre sont des simulations exigeantes.
Golf Peaks
Le golf est un sport que le jeu vidéo aime adapter à toutes les sauces. Dans le sous-estimé Kirby's Dream Course, il est muté en party-game. Avec WHAT THE GOLF? (actuellement en développement pour PC et mobile), il prendra la forme d’une collection de mini-jeux foutraques
Les petits malins d’Afterburn ont concocté Golf Peaks, un puzzle-game présenté comme un jeu de golf. Chaque niveau est un quadrillage dépouillé où les points de départ et d’arrivée sont séparés par des obstacles astucieusement disposés. Atteindre le trou ne se fait pas en frappant la balle, mais en sélectionnant des cartes dictant le nombre de cases parcourues par la balle. À vous de choisir les bonnes actions, en les appliquant dans la bonne direction et dans le bon ordre.
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Golf Peaks est bref mais particulièrement satisfaisant pour les aficionados de puzzle-game. Peu cher, il vous occupera durant une après-midi remplie d’expérimentation et de déduction. Euréka, j’ai golfé !
Human Resource Machine et 7 Billion Humans
Vendus séparément, ces deux titres partagent les mêmes développeurs et le même concept. Créés par Tomorrow Corporation, ils vous proposent de résoudre des problèmes en développant un programme.
Ne fuyez pas ! Vous n’avez pas à réviser vos rudiments de C# ni même de Python avant de lancer l’un de ces deux jeux : les missions vous exposent graduellement aux instructions mises à votre disposition. Des rudiments d’anglais sont toutefois conseillés pour profiter au mieux des termes techniques utilisés ça et là.
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Programmation oblige, vous pouvez régler un même problème de différentes façons différentes. Human Resource Machine et 7 Billion Humans en font même un objectif facultatif en vous encourageant à terminer chaque niveau avec le plus petits nombre d’instructions possibles… ou le plus rapidement possible. Un code élégant est parfois moins efficace qu’une pagaille d’instructions !
Splitter Critters
Vous connaissez les Lemmings ? Splitter Critters est un jeu de Rec7 Games basé sur le même principe : des créatures peu débrouillardes souhaitent fuir leur niveau dès que possible. Votre rôle est de les guider, en contrôlant un sympathique robot volant.
Là où la similitude avec Lemmings s’arrête, c’est que l’automate a un pouvoir bien précis pour aider son prochain : il déchire la fabrique de l’espace. Il suffit de sélectionner un axe, et voilà qu’une moitié du monde peut glisser contre l’autre.
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Ce pouvoir surnaturel permet au robot de rapprocher des plates-formes auparavant inaccessibles, de sectionner des cordes, etc.. Les possibilités ouvertes en termes de level design ne sont pas sans rappeler le vénérable Portal, toutes proportions gardées.
Reings Kings and Queens et Reigns: Game of Throne
Que dire sur Reigns qui n’a pas déjà été dit ? Développé par le studio français Nerial, le but est de survivre le plus longtemps possible en tant que monarque. Il faut prendre une suite de décisions, chacune présentée sous la forme d’un choix binaire. Faut-il croire les rumeurs qui parlent d’une épidémie de peste et fermer un port, ou ne pas céder à la peur ? Est-il judicieux de marier la fille d’un roi lointain afin de cimenter une paix durable ?
Chaque choix a un effet sur les quatre ressources à la portée du souverain : le soutien de l’armée, le soutien de l’Église, le soutien du peuple et la richesse de votre royaume. Il est possible de voir si une décision aura un effet sur l’une ou l’autre des jauges, mais pas si l’impact sera positif ou négatif… ni de combien ! Ça, il faut le déduire sur la base du bon sens et des réactions que vous avez déjà pu observer.
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Un roi qui dure est un roi qui connaît les clés du pouvoir sur le bout des doigts… Et si, ô malheur, l’une des quatre jauges atteint l’une de ses extrémités, le cou vous sera tranché.
Les deux premiers épisodes de Reigns sont réunis sur Switch dans une compilation intitulée Reigns Kings and Queens. Quant à Reigns: Game of Thrones, il s’agit d’une adaptation du genre aux situations, lieux et personnages de la série-évènement. Il s’agit par ailleurs de l’une des meilleures adaptations interactive des romans de George R. R. Martin.
Downwell
Créé, développé et designé par Ojiro Fumoto, Downwell est un rogue-like en trois couleurs où votre personnage doit atteindre les tréfonds d’un puits. Sur le chemin, il y rencontre des monstres particulièrement hideux qu’il peut, au choix, occir ou éviter à l’aide de ses bottes-pistolets. Comme le genre le dicte, le personnage incarné peut s’améliorer à l’aide d’items (nouvelles armes, nombre de points de vies, capacités spéciales…).
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La simplicité de Downwell en fait un jeu extrêmement addictif. Les fans de la série des Contra apprécieront la similarité du système d’armes de Downwell avec celui de leur jeu fétiche : on ne peut porter qu’une arme à la fois, chacune ayant un rythme de tir et un type de projectiles radicalement différent des autres.
Downwell est également l’un des quelques jeux Switch (avec le portage du vénérable Ikaruga) à proposer un mode tate : en allant fouiller dans les options, il est possible de faire tourner l’écran pour profiter de la verticalité de la console. La Switch devient alors une petite borne d’arcade portable.
La liste ne s’arrête pas là. Parmi les jeux mobiles également disponibles sur Nintendo Switch, il ne faut pas oublier le jeu de rythme Voez, le célèbre spin-off Fallout Shelter, le où-est-Charlie au parti pris visuel baptisé Hidden Folks, ou encore le jeu de gestion Game Dev Story.
Peu gourmands d’un point de vue technique, ces jeux ont un grand avenir sur la console de Nintendo. Souvent considérés comme des « jeux indépendants » ou des « petits jeux », ils proposent pour beaucoup des expériences au gameplay inventif, accessibles à un prix raisonnable.
Non, le jeu mobile n’a pas tué les consoles, il y est même le bienvenu.
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